Etonnant mais encore bien trop réel : la perception qu’ont certaines personnes, jeunes ou moins jeunes, de l’informatique se réduit encore à des images de réparateurs de réseaux ou de pondeurs de lignes de code à la chaîne.

Les canevas qui définissent les “job decriptions” publiés par certains organismes semblent parfois dater de Mathusalem. A contrario, certains intitulés de fonctions et de compétences sont opaques, voire ésotériques, rendant la compréhension difficile par des non-initiés dont les aptitudes personnelles pourraient pourtant servir de socle pour une carrière dans le numérique.

Pour tenter de combattre cette méconnaissance de la panoplie d’orientations professionnelles possibles – en particulier auprès d’un public féminin et/ou jeune -, Interface3 Namur publie à partir de ce lundi 15 janvier une série de “fiches métiers” sur son site Internet (33 au total, dans l’état actuel des choses).

Objectif de cette initiative, qui avait notamment reçu le support du ministre Marcourt, en son temps: mieux faire connaître des métiers liés à l’analyse et à l’exploitation des données de tous poils, à la gestion de projet, à la sécurité, à la virtualisation, au “green IT”…, “tous métiers souvent éclipsés alors qu’ils pourraient séduire.”

Les fiches, qui s’adressent aux jeunes mais aussi aux professeurs, aux parents et aux professionnels de l’orientation professionnelle, comportent un bref descriptif de la fonction, une liste de compétences nécessaires (aptitudes techniques mais aussi soft skills), des outils et des tâches-clé, les types de formations existantes, les évolutions possibles de carrière.

On y trouve aussi, pour une meilleure compréhension, le “Top 5” des outils (compétences et inclinaisons) nécessaires et des tâches qu’implique chaque métier. Ce “Top 5” n’a pas été défini au hasard mais concocté sur base d’une validation par des professionnels du secteur.

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Extrait d’un article du Régional-IT, du 15/01/18, écrit par Brigitte Doucet