L’Institut du Numérique Responsable (INR) se définit comme un Think and Do Tank qui a pour objet d’être un lieu de réflexion sur les trois enjeux clés du numérique responsable : soutenabilité, inclusion et éthique. Il fédère notamment plusieurs acteurs autour d’une charte et d’un Label « numérique responsable ».

Conscient de la faible représentativité des femmes dans les métiers du numérique, l’INR a inscrit cette dimension au sein de l’article 3 de sa charte : Parce que l’avenir des organisations passe par un usage du numérique transparent et rassurant pour tous, nous nous engageons pour des pratiques numériques éthiques et responsables (…) en favorisant la diversité des recrutements et l’égalité professionnelle femmes/hommes, et plus particulièrement dans le périmètre de nos activités autour des métiers du numérique. Vous trouverez également sur leur site une page recensant des associations française qui œuvrent en ce sens et une tribune de Beryl Bès parue fin 2020 et intitulée la mixité, l’avenir du numérique responsable.

Pour rappel, le numérique responsable est déjà bien présent en France (via l’Université de la Rochelle, EcoInfo, greenIT.fr, Point de M.I.R., Shift Project…) et est développé dans une logique d’atteinte des Objectifs de Développement Durable.  Il peut se définir comme une démarche d’amélioration continue qui vise à améliorer l’empreinte écologique et sociale du numérique.

Bonne nouvelle pour la Belgique :  sous l’impulsion d’Olivier Vergeynst, L’INR belge a vu le jour en octobre 2020 sous le nom de Belgian Institute for Sustainable IT. L’ISIT reprend la charte de son homologue français et compte à ce jour 36 membres (administrations, banques, associations, universités, PME…). Interface3.Namur soutient depuis la première heure le travail réalisé par L’ISIT. Gageons que nous pourrons œuvrer ensemble pour un numérique plus responsable et plus inclusif !