En 2021, le nombre de personnes devant s’exiler pour raisons politiques, climatiques … était en forte croissance ; et cela sera sans doute encore le cas en 2022. En effet, la guerre en Ukraine entraine une vague de migration vers les pays de l’ouest.

Comme déjà remarqué depuis plusieurs années, les femmes occupent un pourcentage important des personnes déplacées. Cette situation montre encore une fois que les femmes sont fortement touchées par cette nécessité d’exil. Et lors de leur arrivée dans les pays d’accueil, elles ont plus de mal que les hommes à valoriser leurs compétences.

C’est pour donner suite à ce constat qu’une association française, Techfugees, a été créée en 2017 à Paris. Connue auparavant sous la marque #TF4Women, l’association veut de manière innovante favoriser l’inclusion de ces femmes réfugiées dans les métiers de la tech et du numérique.

Pour ce faire, l’association met en place un accompagnement procurant mentorats, formations et networking à ces femmes déracinées.

Depuis février, une nouvelle marque indépendante a été créée, Sistech, avec comme ambition de permettre l’émancipation de 500 femmes d’ici 2024.

D’autres organismes, ONG ou association interviennent dans les centres pour réfugiés. Vie féminine Namur, en partenariat avec Interface3.Namur, propose des animations pour faciliter l’accès des femmes du numérique, Safe Surfeuse, dispensées via le centre Pierre Bleue de Yvoir.